J’ai voulu moderniser le concept du premier Trikimobile que j’ai dessiné un an auparavant. Je l’imagine bien dans un cadre urbain pensé pour les transports alternatifs. Petit à petit, les gens prendraient conscience que la voiture n’est absolument pas le moyen de transport adéquat dans nos villes. Observez votre vitesse moyenne sur le compteur de votre chère tonne d’acier en milieu urbain : elle sera de loin inférieure à celle d’un vélo.
Vous savez, le cycliste qui se faufile entre les voitures prend du plaisir pendant que l’automobiliste râle dans sa magnifique limousine payée à prix d’années de travail. Combien de mois par ans travaillez-vous pour vous payer un usage toujours plus entravé de votre automobile. Quelle partie de votre salaire engloutit-elle chaque année ? En pourcentage, combien de ses capacités utilisez-vous ? Elle est capable de rouler à 200 km/h, votre moyenne indique 54 km/h. N’est-ce pas absurde ?
N’y aurait-il vraiment aucune alternative ?
La bulle du Trikimobile protègerait de la pluie en hiver. Il serait entièrement décapotable en été. Son assistance électrique vous permettrait de vous déplacer sans transpirer. L’exercice physique modéré vous mettrait de bonne humeur, votre cerveau mieux oxygéné vous rendrait plus performant au travail, etc.
Le fait de devoir pédaler nous épargnerait sûrement d’au moins une centrale nucléaire.