APPROCHE MODELE REDUIT /
Le plus souvent les miniatures fabriquées par les artisans reproduisent des voitures "oubliées" par les grands fabricants industriels ou offrent, à modèle égal, un niveau supérieur.
La sortie du Peugeot VLV par CCC en 2000 s'inscrit donc parfaitement dans cette logique. Mais la sortie de la même voiture, fabriquée par Norev pour la série presse "Collection Peugeot", vient pertuber cette logique.
La miniature CCC est sortie vers 2000 et se présente, très classiquement pour un modèle artisanal, sous la forme d'une voiture avec une carrosserie en résine visée sur un châssis en white metal.
La miniature est de couleur jaune sable avec une capote ocre jaune avec de minuscules roues bordeaux chaussées de pneus fins. Les sièges, aussi bordeaux, sont avec un gros volant noir les seuls éléments qui meublent l'habitacle. Le tableau de bord de la couleur de la carrosserie, ce qui est conforme, ne comporte aucun détail. Le châssis ne dévoile rien de la mécanique et se contente d"afficher trois énormes "C
Le modèle Norev est plus petit et plus léger. La carrosserie en zamac est vissée sur un châssis en plastique qui outre le nom du fabricant laisse entrevoir quelques détails mécaniques. Cette VLV est aussi jaune, "mais vanille" avec une capote qui tend sur le vieux rose.
Toute règle étant confirmée par l'exception, cette Norev domine d'une large tête la CCC au niveau du détail. C'est bien simple tout y est, jusqu'à l'unique attache du capot du côté droit et l'emblème de marque. De plus le rendu des formes a été mieux traité par Norev que par CCC qui ne s'offre que le luxe de poignées de portes rapportées.
Pourtant Norev a péché par excès. Le tableau de bord et le volant rouge paraissent bien trop luxueux.
La VLV de CCC fut en son temps un parfait complément pour une collection thématique, malgré un prix très élevé. Norev semble avec ce genre de modèles s'aventurer dans un domaine réservé aux artisans. Les modèles de la série Peugeot réapparaissent rapidement en série normale avec une finition supérieure. En sera t-il le cas avec la VLV ? A suivre donc.